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La suffixation des adverbes.





La dérivation des adverbes s'effectue à l'aide de l'unique suffixe -ment.Dans le français moderne les adverbes avec ce suffixe sont en cor­rélation avec des adjectifs dont ils sont formés : heureusement < «— heureuse. Les formations avec ce suffixe peuvent exprimer : la manière; le degré d'intensité de la manifestation d'un phénomène; un rapport de temps

La suffixation des verbes.La suffixation est moins typique des verbes que des substantifs et des adjectifs. Le suffixe -is-, qui est parmi les plus productifs: légaliser < <— légal, «rendre légal». Les formations avec ce suffixe sont en corrélation avec des substantifs ou des adjectifs. Les suffixes -ass-, -aill-, -ot-,s'ajoutant à des verbes, communiquent à leurs dérivés une nuance défavorable : rêvasser ; écrivailler, rimailler, politicailler. Les suffixes -ot-, -ill-, -onn-,s'appliquant aussi aux verbes, leur communiquent un sens diminutif : toussoter, buvoter, trembloter, siffloter.

25. La dérivation parasynthétique. Par la dérivation parasynthé-tique on comprend la formation de mots nouveaux par l'adjonction simultanée d'un suffixe et d'un préfixe : souterrain <— terre, encolure <— col.

Ce procédé paraît être productif dans la formation des adjectifs tels triatomique, extra-cellulaire, polycylindrique qui sont en corrélation avec des substantifs. Ajoutons quelques créations récentes : transsonique, monoparental, pluridisciplinaire, multiculturel.

La dérivation régressive.

Ce procédé, appelé aussi « dérivation sans suffixe » ou « dérivation avec le suffixe zéro », consiste en la forma­tion de mots par le retranchement de certains suffixes. Ainsi on a formé démocrate, aristocrate, autonome de démocratie, aristocratie, autonomie en rejetant le suffixe -ie. Certains mots qui sont historiquement créés par dérivation régressive seront interprétés dans la synchronie comme des bases de formations suffixales. Tel est le cas de autonome qui a été réellement créé de autono­mie. Quant à aristocrate et démocrate leur interprétation dans la synchronie coïncidera avec leur création réelle du fait que ce sont préci­sément ces formations qui sont motivées par aristocratie et démocratie et non inversement (ainsi un démocrate est un partisan de la démocratie). Il est à noter qu'on range souvent dans la dérivation régressive les substantifs tirés de verbes et coïncidant avec les radicaux de ces derniers : cri < — crier, vol < —voler, appel <appeler. Cette interprétation erronée est fondée sur l'opinion répandue, surtout parmi les linguistes français, que le -erdes verbes à l'infinitif est un suffixe, alors qu'il n'est : rien autre qu'une désinence verbale. Notons que la dérivation régressive est peuproductive en français moderne.

L'onomatopée.

Par l'onomatopée on appelle à présent la création de mots qui par leur aspect phonique sont des imitations plus ou moins proches, toujours conventionnelles, des cris d'animaux ou des bruits différents, par exemple : cricri, crincrin, coucou, miaou, coquerico, ronron, glouglou, froufrou. Ce procédé de formation offre une particularité par le fait qu'il s'appuie sur une motivation naturelle ou phonique qui s'oppose à la motivation intralinguistique caractéristique de tous les autres procédés de formation. L'onomatopée est d'une productivité restreinte, ce qui s'explique en particulier par le caractère relativement réduit des sons perceptibles par l'oreille humaine. Signalons pourtant les créations récentes : bang [bàg] — « bruit produit par un avion supersonique », yé-yé — formé par imitation du refrain d'une chanson américaine (de «yeah... yeah », altération de yes), blabla(bla) employé familièrement pour « bavardage, verbiage sans intérêt», boum — « bruit sonore de ce qui tombe ou explose, baraboum ! imitant un bruit de chute, bim ! et bing ! [birj] qui évoquent un coup.

Les homonymes.

On appelle homonymes les mots qui, ayant une même forme phonique, se distinguent par leur sens. L'homonymie est un phénomène très répandu en français. Elle peui même embrasser tout un groupe de mots, ce qui constitue une des gran­des difficultés qu'éprouvent les étrangers en entendant parler français (deuxd'euxd'œufs ; campquandqu 'en ; nomnonn 'ont quelqu 'elle, etc.).

Les principaux types d'homonymes.L'homonymie est absolue quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spécifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens. Les mots goutte — «капля» et goutte — «подагра» sont des homony­mes absolus, car ils se prononcent et s'écrivent pareillement et possèdent des catégories grammaticales identiques.L'homonymie est partiellelorsqu'il y a quelques indices particuliers qui distinguent les homonymes, outre leur signification. Cela peut être le genre grammatical du mot : mousse (f) — «мох», mousse (m) — «юнга» ; les homonymes peuvent s'écrire d'une manière différente : mètre (ni) — «метр», maître (m) — «хозяин», mettre (vt) — «класть».

Les homonymes qui s'écrivent identiquement sont des homo­graphes. Le caractère des relations existant entre les homonymes permet de les classer en quelques groupes :

1. Les homonymes lexicaux. On fait entrer dans ce groupe les homonymes qui coïncident quant à leur forme phonique et grammaticale. Cela signifie que : 1) ces mots comportent les mêmes phonèmes et 2) que ces mots appartiennent à la même partie du discours et possèdent les mêmes catégories grammaticales. Par exemple, les mots chair (f) et chaire (f) sont des homonymes lexicaux, étant donné que ce sont deux substantifs féminins. Autrement dit, le groupe des homonymes lexicaux embrasse les

homonymes absolus et ceux des homonymes partiels qui ne se distinguent que par leur orthographe. a) Homonymes lexicaux absolus : balle (f) — мяч , balle (f) — пуля, avocat (m, f) — авокадо , avocat (m) — адвокат , cousin (m) — кузен, cousin (m) — комар, b) Homonymes lexicaux partiels : faim (f) — голод ,fin (f) — конец , pore (m) — пора, porc (m) — свинья

2. Les homonymes grammaticaux. Ce groupe embrasse les homonymes partiels qui se distinguent grammaticalement, autrement dit ceux qui appartiennent à des catégories grammaticales différentes. Une subdivision peut être faite dans ce groupe d'homonymes :

a) les homonymes grammaticaux appartenant à la même partie du discours. Tels sont les mots bal (m) et balle (f), bout (m) et boue (f), dont la forme phonique coïncide, mais qui se distinguent par le genre.

b) les homonymes grammaticaux appartenant aux différentes parties du discours ; Par exemple, envisagés dans leur forme principale,) le substantif bond (m) et l'adjectif bon sont des homonymes ; mais si l'adjectif est pris au féminin (bonne) l'homonymie disparaît.

En français ce sont surtout les verbes qui fournissent un grand nombre d'homonymes grammaticaux, grâce à leur système développé de conjugai­son, ainsi les homonymes lexicaux cou (m), coup (m) et coût (m) ont pour homonymes grammaticaux : coud et couds — formes du verbe coudre ; les homonymes lexicaux pain (m) et pin (m) ont pour homonymes gram­maticaux peint et peins — formes du verbe peindre, et ainsi de suite.

L'origine de l'homonymie. L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le résultat de différents phénomènes linguistiques qui s'opèrent dans la langue au cours de son développement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en français.

1. L'homonymie peut être une conséquence du développement pho­nétique des mots qui primitivement avaient une forme différente (pain (m)< lat. panispin (m)< lat. pinuspeint< lat. pi(n)ctum).

2. L'emprunt occupe aussi un certaine place dans la formation des homonymes.

3. La dérivation est une autre source bien féconde de l'homonymie en français. Un grand nombre d'homonymes est le résultat de la dérivation impropre, ainsi, le mot coupe (f) (du verbe couper) devient un homonyme du subs­tantif coupe (f) «чаша». Ajoutons encore les cas tels que lever (v) et le lever {du soleil) qui sont nombreux.

4. Il existe une source importante d'homonymie qui est due unique­ment à un écart sémantique qui se produit dans un mot polysémique à l'origine. On assiste alors à l'apparition de mots différents à la suite de la rupture des liens sémantiques qui unissaient les sens du mot polysé­mique. Un exemple devenu classique est offert par l'histoire des homonymes : grève (f) — 1. « plage de sable » et grève (f) — 2 « cessation du travail ». De même, le mot balle («мяч») s'est dédoublé au cours de son évo­lution sémantique en donnant des homonymes : 1. «мяч» et 2. «пуля». L'homonymie sémantique peut être accompagnée de divergences d'ordre grammatical. II y a des homonymes dans lesquels la différence de genre a surgi comme moyen de distinguer deux homonymes sémantiques ; Dans le français d'aujourd'hui il y a deux mots-homonymes : mémoire (f) («память») et mémoire (m) («докладная записка ; диплом») mais encore au XIVe siècle c'étaient deux acceptions d'un seul mot du genre féminin ; la différence de genre s'est introduite assez tôt, au XVe siècle, pour distinguer ces deux acceptions, et de ce fait a apparu mémoire (m), l'homonyme de mémoire (f).





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