ПОЗНАВАТЕЛЬНОЕ Сила воли ведет к действию, а позитивные действия формируют позитивное отношение Как определить диапазон голоса - ваш вокал
Игровые автоматы с быстрым выводом Как цель узнает о ваших желаниях прежде, чем вы начнете действовать. Как компании прогнозируют привычки и манипулируют ими Целительная привычка Как самому избавиться от обидчивости Противоречивые взгляды на качества, присущие мужчинам Тренинг уверенности в себе Вкуснейший "Салат из свеклы с чесноком" Натюрморт и его изобразительные возможности Применение, как принимать мумие? Мумие для волос, лица, при переломах, при кровотечении и т.д. Как научиться брать на себя ответственность Зачем нужны границы в отношениях с детьми? Световозвращающие элементы на детской одежде Как победить свой возраст? Восемь уникальных способов, которые помогут достичь долголетия Как слышать голос Бога Классификация ожирения по ИМТ (ВОЗ) Глава 3. Завет мужчины с женщиной 
Оси и плоскости тела человека - Тело человека состоит из определенных топографических частей и участков, в которых расположены органы, мышцы, сосуды, нервы и т.д. Отёска стен и прирубка косяков - Когда на доме не достаёт окон и дверей, красивое высокое крыльцо ещё только в воображении, приходится подниматься с улицы в дом по трапу. Дифференциальные уравнения второго порядка (модель рынка с прогнозируемыми ценами) - В простых моделях рынка спрос и предложение обычно полагают зависящими только от текущей цены на товар. | Les groupements intermediaries Le mot et la notion. Le mot et la notion présentent une unité dialectique. On distingue deux degrés de la connaissance. 1/ Le premier degré consiste dans la sensation, dans la formation de perceptions et de représentations à partir de la sensation. La sensation est le lien immédiat entre la réalité, et la conscience. La sensation sert de base à la perception et la représentation. Le processus de perception s'effectue quand on perçoit directement un objet par les sens. La perception est l'ensemble des sensations produites par un objet. On peut se représenter un objet sans le percevoir directement, à l'aide de la mémoire ou de l'imagination. La représentation est l'image mentale de l'objet qui n'est pas perçu directement par les sens. 2/ Le deuxième degré de la connaissance suppose la généralisation des phénomènes isolés, la formation des notions et des jugements. Par la généralisation théorique, abstraite des perceptions et des représentations, on forme des notions. La notion, fait ressortir les propriétés essentielles des objets, des phénomènes de la réalité. Si nous regardons une rivière nous la percevons ; si plus tard nous évoquons le souvenir de cette même rivière, nous nous la représentons. L'image concrète de cette rivière est, dans le premier cas, une perception, dans le deuxième — une représentation. La notion n'est plus une image mentale concrète, c'est une abstraction, une généralisation théorique. Le mot rivière sert à nommer non pas une rivière déterminée, mais n'importe quelle rivière, la « rivière », autrement dit, exprime la notion de «rivière » généralisée, abstraite. La notion peut être rendue par des moyens linguistiques différents : par des mots, des groupes de mots. La faculté d'exprimer des notions est une des caractéristiques fondamentales des mots et de leurs équivalents. Pourtant unité ne veut pas dire identité. Un mot peut être lié à plusieurs notions et, inversement, la même notion est parfois rendue par des mots différents. Les notions, peuvent être réels et irréels. Ils sont réels à condition de refléter les propriétés des objets et des phénomènes de la réalité objective. Tels sont : électricité, atome, réalité, jugement, science, mot, morphème; homme, enfant, etc. Les notions, irréels ne reflètent pas des objets et des phénomènes existants ; tels sont : panacée, phlogistique etc. Les notions irréels ne sont pas détachés de la réalité objective. Ils reflètent des fragments de la réalité combinés grâce à l'imagination. Ainsi, les deux degrés de la connaissance sont inséparables. Le lien des notions avec les représentations et les perceptions détermine la faculté du mot d'exprimer non seulement des notions, mais aussi des représentations. Le mot tableau à l'état isolé, exprime une notion ; il se rattache à une représentation, à une image concrète, déterminée pour le maître qui s'adresse en classe à un de ses élèves avec la phrase Venez au tableau ! 3. Caractéristique phonétique et grammaticale des mots. Chaque mot qui porte un sens lexicale a son aspect phonètique et grammaticale. Tout mot isolé français porte l’accent sur la dernière syllabe. Si les mots russes garde abituelement leur accent tonique dans le discourse les mots frsnçais subissent une désaccentuation dans la chaine parée. L’accent ritmique tombe sur la dernière syllable du dernier mot d’un group ritmique qui forme un tout sémantique. Les mots forment une chaine inantérompue grace aux liesons et aux enchaînements. La major partie des mots fr. Ont une ou deux syllables. La plupart de syllables sont ouvertes. Tout mot appurtenant à une partied u discourse pocède sa propre structure morfologique, sa valeur grammaticale. Le sens grammaticale est toujours abstrait. Il faut distinguer les mots autonomes (noms, pronoms,verbes, adverbes) et mots utiles. Dans la proposition les mots autonomes remplissent les fonctions de différents termes (sujet, prédicat, complément, etc.), tandis que les mots non-autonomes établissent des rapports variés entre les parties de la proposition. La faculté de former des propositions afin d'exprimer des jugements constitue une des principales caractéristiques grammaticales des mots. Une autre particularité du mot consiste dans son appartenance à une des parties du discours. Ainsi on distingue les substantifs, les adjectifs, les verbes, les adverbes, les pronoms, etc. La faculté du mot de se décomposer en morphèmes présente une des caractéristiques grammaticales du mot qui le distingue du morphème. Les fonctions des mots. La fonction générale des mots est de servir à la communication des hommes entre eux. Tout mot est porteut de differentes fonctions Il faut distinguer 3 fonctions essentielles des mots : logique, nominative, expressive. Certains mots ont la valeur affective, ils servent à traduire les sentiments de l'homme, son attitude émotionnelle envers la réalité ; ce sont des mots à fonction expressive. La plupart des mots autonomes, ont la faculté d'exprimer des notions et celle de nommer les objets et leurs indices ; tels sont : homme, tête, main ; brave, vigoureux ; travailler, penser, etc. Parmi les mots exprimant des notions il faut signaler ceux qui expriment des notions uniques. Ce sont les noms propres dénommant des lieux géographiques tels que : Moscou, Paris, la France, les Alpes, etc., ou des noms d'objets uniques: le soleil, la terre, la lune, le ciel, etc. Parmi les mots autonomes on distingue les noms propres de personnes et d'animaux dont la fonction désignative est prioritaire : Pierre, Michel, Lucie, etc. Certains mots-outils traduisent les rapports existant entre les notions et les jugements (tels sont les prépositions, les conjonctions, les pronoms relatifs), d'autres précisent, les notions rendues par les mots qu'ils accompagnent (ainsi les déterminatifs : articles, adjectifs possessifs et démonstratifs ; les particules). Les interjections possèdent exclusivement la fonction affective. 4. LA FORMATION DES LOCUTIONS PHRASÉOLOGIQUES Les locutions phraséologiques sont des unités lexicales qui par leur fonctionnement se rapprochent souvent des mots ce qui permet d'envisager leur création à côté de la formation des mots. La phraséologie étudie des structure de mots particuliers. En se combinant dans la parole, les mots forment deux types d'agencements différents. Ce sont, des groupements de mots individuels, instables ; les liens entre les composants de ces groupements se rompent après leur formation. Ces groupements de mots se forment au moment même du discours et dépendent exclusivement de l'idée que le locuteur tient à exprimer. Ce sont des groupements tels que un travail manuel, un travail intellectuel, une bonne action, une mauvaise action. D'autre part, ce sont des agencements dont les mots-composants ont perdu leur liberté d'emploi et forment une locution stable. Ces locutions expriment souvent une seule idée, et n'ont un sens que dans leur unité. Les locutions stables sont reproduites dans le discours, étant formées d'avance. Les locutions phraséologiques, diffèrent par le degré de leur stabilité et de leur cohésion. Ch. Bally distingue deux types essentiels de locutions phraséologiques : il nomme unités celles dont la cohésion est absolue et celles dont la cohésion n'est que relative. Vinogradov distingue les locutions phraséologiques suivantes : les unités indécomposables, les unités et les combinaisons phraséologiques. Les deux premiers types de locutions constituent un groupe synthétique, le dernier type représente un groupe analytique. Vinogradov porte son attention sur les particularités d’ordre structurale et grammaticale des locutions phraséologiques. 5. Les principes de classification des locutions phraséologiques. La locution phraséologique est un phénomène complexe qui se prête à une étude multilatérale. De là les difficultés se présentent dans la classification des locutions phraséologiques qui pourraient être groupées à partir de principes divers reflétant leurs nombreuses caractéristiques (degré de stabilitée, de fusion sémantique structure). 1. d'après le degré de la motivation on distingue - les locutions immotivées («avoir pas froid aux yeux — «avoir de l'énergie, du courage»), - sémantiquement motivées (rire du bout des lèvres — «sans en avoir envie») - les locutions à sens littéral {livrer une bataille, se rompre le cou).2. D'après leurs fonctions communicatives on pourrait dégager - les locutions à valeur intellectuelle (salle à manger, le bon sens, au bout du compté), - à valeur logico-émotionnelle (droit comme une faucille — «tordu», ses cheveux frisent comme des chandelles — « elle a des cheveux plats»), - à valeur affective (Flûte alors ! — qui marque le dépit.) 3. Le fonctionnement syntaxique distinct des locutions phraséologi-ques permet de les qualifier - d'équivalents de mots (pomme de terre, tout de suite, sans cesse), - de groupements de mots (courir un danger, embarras de richesse), - d'équivalents de phrases (c 'est une autre paire de manches ; qui dort dîne; qui trop embrasse mal étreint, prov.) Les locutions phraséologiques pourraient être classées à partir d'autres principes dont la structure grammaticale, l'appartenance à un style fonctionnel. Toutefois le principe sémantique, paraît être un des plus fructueux. Il permet de répartir les locutions phraséologiques en plusieurs groupes qui se retrouvent dans des langues différentes. 6. La clasification sémantique des phraseologismes Selon la clasification sémantique des phraseologismes on peut distinguer 3 types essentiels : 1. les groupements synthétiques (idiomes) 2. les groupements intermédiaires 3. les groupements analytiques 1. Les idiomes sont des locutions dont le sens global ne coïncide pas avec le sens des mots-composants. Les idiomes présentent un tout indivisible dont les éléments ont perdu leur autonomie sémantique. D'après leur fonctionnement syntaxique ils sont tantôt des équivalents de mots et jouent, le rôle d'un terme de la proposition (enveloppe mortelle — «corps humain considéré comme l'enveloppe de l'âme)tantôt des équivalents d'une propositon dont les éléments conservent une certaine autonomie syntaxique (il n 'y a plus que le nid, l'oiseau s'est envolé, il n 'y a pas de roses sans épines). D'après le degré de leur motivation on distingue deux types d'idiomes: les locutions soudées et les ensembles phraséologiques. Les locutions soudées, sont les plus stables. Leur sens ne découle pas de leur structure lexicale. (avoir maille à partir avec qn, marquer un jour d'une pierre blanche, ne pas être dans son assiette.) Les locutions soudées comportent souvent des mots tombés en désuétude. Tels sont assiette —manière d'être assis », dans l'expression n 'être pas dans son assiette; Certaines locutions soudées contiennent des archaïsmes grammaticaux. Signalons l'absence de l'article devant le substantif dans avoir maille à partir, l'absence de la préposition dans à la queue leu leu. Par leur structure lexicale certaines locutions soudées correspondent à des agencements libres; (cf. : il a del 'étoffe, ce jeune homme et j 'ai une belle étoffe pour me faire une robe). La plupart des soudures ont dans la langue une valeur expressive, émotionnelle. Elles sont largement utilisées comme moyen stylistique dans les œuvres littéraires. À rencontre des soudures le sens général et réel des ensembles phraséologiques se laisse plus ou moins révéler à travers le sens de leurs mots-composants. Telles sont les expressions : passer l'éponge qui signifie «oublier, pardonner», rire du bout des lèvres ou «sans en avoir envie». Le sens global des ensembles phraséologiques découle plus ou moins nettement du sens des mots-composants sans y correspondre exactement. Parmi les ensembles phraséologiques vient se classer un grand nombre de comparaisons imagées qui sont bien typiques de la langue française. Ce sont des expressions très usitées telles que : manger comme quatre, dormir comme une marmotte, pleurer comme une fontaine, être comme un poisson dans l'eau, être bon comme le pain. Ces expressions sont généralement très concrètes et leur sens se laisse facilement comprendre. Les dictons et les proverbes se laissent aussi ranger parmi les ensembles phraséologiques : il n'y a point de sots métiers ; à quelque chose malheur est bon ; la nuit porte conseil. les groupements intermediaries On trouve en français encore un type de groupements stables synthétiquaux-analytiques moins soudés que le premier type. Ces groupements de mots ne sont pas indécomposables mais ils ne sont pas conformes à la norme grammaticale du fr. Moderne ce qui permet de les envisager comme un type de locutions intermédiaires entre les unités synthétiques completement indécomposables et les unités lexicaux purement analytiques. Ce sont les périphrases verbales, adverbales, prépositives et conjonctives qui contiennent des archaïsmes grammaticaux ( rendre compte, avoir faim, faire peur). |